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Nouvelles de l'Ordre

Journée des familles 2023

Journée des familles à Grimbergen

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Le mot d’ordre après la pandémie : le dialogue

Les relations internationales de l’Ordre se développent Avec la fin de l'urgence pandémique, il faut réactiver les contacts extérieurs et les événements de nature à faire connaître l'Ordre du Saint-Sépulcre et son action caritative en Terre Sainte. En un mot : dialoguer. Dialoguer signifie parler avec l'attitude de quelqu’un qui encourage chaleureusement la réponse de l'autre : la rencontre présuppose la proximité physique, qui a fait défaut ces derniers temps, de sorte qu'aujourd'hui le désir de se parler selon la règle d'or proposée par le livre biblique du Siracide est d'autant plus vif : « Ne réponds pas avant d’avoir écouté, et n’interromps pas celui qui parle » (11,8). Au sein de l'Ordre du Saint-Sépulcre ce dialogue renouvelé a pris différentes formes. Chaque jour, le Cardinal Grand Maître reçoit des ecclésiastiques de passage à Rome, avec lesquels il discute de l'évolution de l'Ordre, prenant en compte les observations sur les différentes sensibilités des fidèles du monde entier, tout en renforçant leur sentiment d'appartenance à l'Ordre. C’est souvent l'expérience passée du cardinal Filoni en tant qu'expert des problèmes de l'Extrême-Orient et de la Chine en particulier, ou en tant que nonce dans d'importants pays du Moyen-Orient comme l'Irak ou la Jordanie, qui génère les demandes pour ces rencontres. Ainsi, grâce au prestige et au charisme du Grand Maître, le point de référence que représente l'Ordre dans le contexte international complexe de dangers et de tensions se renforce. Le Gouverneur Général, à son tour, fort d’une expérience acquise au cours de ses 46 années au service de la diplomatie de son pays, a élargi ces derniers mois ses contacts avec les membres du Corps diplomatique accrédité à Rome. Il faut noter en particulier le lien avec le nouvel ambassadeur d'Italie auprès du Saint-Siège, Francesco Di Nitto, un ancien collègue du Gouverneur et un bon ami et connaisseur de l'Ordre, qui a également servi dans le passé comme consul d’Italie à Jérusalem. Mais les contacts du Grand Maître et du Gouverneur s'étendent également aux représentants des pays des zones où l'Ordre pourrait ouvrir de nouvelles Lieutenances, en Afrique, en Amérique latine et en Orient. Les rencontres sont parfois bilatérales, parfois collectives, avec de petits groupes d'ambassadeurs d’une même zone géographique ou de la même langue. Les contacts avec les autorités politiques ne manquent pas : parmi les plus importantes, on peut citer l'audience accordée par Felipe VI d'Espagne au Cardinal Grand Maître à l'occasion de la remise du Collier de l'Ordre au souverain espagnol, le 1er avril 2022 au palais de la Zarzuela, audience précédée de rencontres au ministère espagnol des Affaires étrangères à Madrid pour le Gouverneur Général, ou encore, le mois précédent, l'invitation du Lord-Maire de la City of London, Vincent Keaveny, à un banquet solennel en l'honneur de l'Ordre du Saint-Sépulcre à la prestigieuse Mansion House, banquet auquel ont assisté plus de 250 invités, et au cours duquel le Gouverneur Général a pris la parole avec le Vice-Gouverneur Général, Enric Mas, le Lieutenant pour l'Angleterre et le Pays de Galles, Michael Byrne, le Lieutenant pour l'Irlande, Peter Durnin, et le Président de la Commission pour la Terre Sainte, Bartolomew McGettrick. Dans ce contexte, des membres du Gouvernement ou des représentations de parlementaires étrangers sont également reçus au Palazzo della Rovere. Parallèlement, les visites guidées du Palazzo della Rovere par des chercheurs et des amateurs d'art ont repris, ainsi que l'organisation d'événements dans les splendides salles du bâtiment après la longue interruption due aux restrictions sanitaires pendant la pandémie. Avec l'achèvement des travaux de restauration, réalisés sous la supervision attentive de la Surintendance, les fresques du Pinturicchio et le célèbre plafond des demi-dieux attirent de plus en plus de visiteurs italiens et étrangers qui, avec la fin des restrictions et la réouverture des frontières, reviennent en grand nombre à Rome et sont curieux de découvrir des monuments qui ne sont habituellement pas ouverts au public. Les événements récemment organisés dans les salles du Palazzo della Rovere comprennent des présentations de livres, des avant-premières de films, des débats et des tables rondes sur des sujets chers à notre foi, des interviews et des enregistrements de films destinés à être diffusés dans le monde entier. Les initiatives sont donc très diverses, mais elles ont toutes un seul objectif bien précis : faire connaître l'Ordre du Saint-Sépulcre et son action caritative en Terre Sainte, en utilisant les technologies modernes et le prestigieux instrument dont dispose l'Ordre, le palais qui lui a été attribué par Pie XII dans les déjà lointaines années 1950. Tout comme dans la célèbre parabole de l'Évangile où le maître, partant pour un long voyage, attribue différentes quantités de talents à ses serviteurs, afin qu'ils puissent les faire fructifier selon leurs capacités, de même l'Ordre souhaite utiliser au mieux le précieux « talent » que représente le palais que le cardinal Domenico della Rovere fit construire pour accueillir dignement ses hôtes les plus illustres et qui, au cours de sa longue histoire, a accueilli des souverains, des princes, des cardinaux et des artistes. Source : Grand Magistère – mars 2022

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Une Pâque à vivre

Une réflexion du Grand Maître Les Chevaliers et les Dames du Saint-Sépulcre de Jérusalem célèbrent la Pâque du Seigneur ressuscité dans la joie et la foi. Pour nous, c'est un jour spécial. Notre esprit nous ramène en Terre Sainte et à la Basilique du Saint-Sépulcre où notre Ordre trouve son sens et sa motivation. Le souvenir de ce lieu sacré, visité lors de pèlerinages qui ont changé notre perception du récit évangélique, nous permet de vivre la même expérience que les hommes et les femmes qui ont rencontré le Seigneur ressuscité. « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous » (Lc 22, 15). Le sentiment de Jésus qui a passé la grande fête juive avec ses amis, selon la coutume mosaïque, n’a pas pris fin avec ce dernier repas ; au contraire, il est resté vivant et manifeste, à tel point que Jésus leur a demandé de répéter à jamais ce banquet : « Faites cela en mémoire de moi »  (Lc 22, 19). Un désir qui devient ensuite un sacrement, c'est-à-dire un gage de foi, en mémoire du Seigneur, un acte sacré et puissant en raison de la grâce qui nous est donnée. Nous pouvons dire que ce désir du Seigneur, c'est-à-dire cette invitation à participer à la Pâque, nous parvient à l'occasion de l’anniversaire liturgique de l’année en cours et s'étend partout où une Eucharistie sera célébrée dans le monde. Nous sommes donc nous aussi invités à entrer dans la Pâque du Seigneur, en mémoire de sa passion, de sa mort et de sa résurrection. Mais qu’est-ce que cela signifie entrer dans la Pâque de Jésus ? Dans le cas des disciples, il y avait de l’amitié, une relation de longue date renforcée par une attraction fortement accrue au fil du temps par le dialogue, par de nouvelles prédications, par un pèlerinage au cours duquel ils avaient été témoins d'événements prodigieux et par une miséricorde envers les plus petits et les malades qui surprenait et étonnait tout le monde. Jésus parlait de Dieu, et il en parlait comme le Père  ; il n'était pas intéressé par une religion exclusiviste et intolérante. Pour Pierre et les autres, il y avait donc une multitude de liens. Mais pour nous ? Il s'agit d'une question réelle, non rhétorique, sérieuse, d'autant plus que pour beaucoup aujourd'hui, entrer  dans la Pâque a le goût d'un rituel, du passé, d'un événement qui sort des pages d'une histoire lointaine, qui plus est dans un contexte socioculturel souvent fait d'indifférence à l'égard de tout ce qui est sacré, un contexte dans lequel on enterre les nouvelles et les faits, même quand ils sont dramatiques ; contre l'indifférence, il n'y a pas grand-chose à faire ; on peut, en revanche, surmonter l'ignorance avec un zeste de curiosité. Entrer  dans la Pâque dans un contexte de foi signifie revivre l'événement central de la foi chrétienne. C'est à travers Pâques que nous comprenons la grandeur du mystère de l'Incarnation de Dieu en Jésus. Si Jésus n'était pas ressuscité, prêchait saint Paul aux Corinthiens, la foi chrétienne serait vaine ! (1 Cor 15, 14). Avec Pâques, nous approchons le mystère de la résurrection du Seigneur et de cette première rencontre avec les disciples qui deviendra le jour où l’on commémore (dimanche) le Seigneur ressuscité. La résurrection de Jésus fut quelque chose d'incroyable ! La Pâque nous rapproche de l'expérience de Pierre, Jean, Thomas et des autres disciples, d’hommes et de femmes tous profondément troublés par la fin dramatique du Maître qu'ils retrouvent ensuite vivant. C'est Jésus lui-même qui les sort de ce trouble profond : Voici que je suis de nouveau avec vous, regardez mes mains, mes pieds et mon corps, qui portent les marques de la passion (cf. Lc 24, 39) ; souvenez-vous des paroles que je vous ai dites : ils m'ont haï sans raison (cf. Jn 15, 25) ; je reviendrai au milieu de vous (cf. Jn 14, 28) et je vous donnerai l’Esprit de vérité (cf. Jn 16, 7) qui procède du Père et témoigne de ma mission (cf. Jn 15, 26-27). C’est sur cet événement qu’est fondée la foi de l’Église ! Face à Jésus à nouveau vivant qui se laisse voir et toucher, les disciples, les femmes et les autres ne le regardent pas comme par le passé, comme avant sa mort ; ils le regardent avec l'humilité d'une confiance qui fait naître un nouveau lien, non seulement anthropologique, mais également théologique, c'est-à-dire un lien qui a traversé la douleur, la mort et le désarroi du cœur, et qui a été purifié ; c'est l'expérience ultime qui unit Jésus à l’homme et à sa divinité et qui fait d'eux ses apôtres dans le monde. À Pâques, Jésus nous attire à lui de la même manière, comme ses amis, parce que nous aussi nous avons besoin d'être avec le Christ et de le rencontrer, de sentir son regard bienveillant, non pas scandalisé ou inquisiteur, un regard qui ne nous juge pas mais qui est le messager de cette paix avec laquelle il a salué et réconcilié les disciples pour la première fois après sa résurrection : La paix soit avec vous ! (cf. Lc 24, 16). Pâques nous rappelle que dans nos vies, Dieu n'est pas un spectateur indifférent, même si c'est parfois la perception que nous en avons, traumatisés par le mal qui nous tourmente, les violences qui nous entourent et le « silence » de Dieu ; Jésus ne reste pas enseveli par la mort et notre incrédulité. Comme avec les deux disciples sur la route d'Emmaüs, il nous accompagne, nous, voyageurs, il se fait connaître par les signes de l'esprit, il réchauffe nos cœurs en donnant un sens à nos questions, il se met à table avec nous, il prend et rompt le pain de la foi, il prononce la bénédiction, il nous donne la nourriture des sacrements, du pardon et de la grâce, et laisse nos yeux s'ouvrir lentement. Bien que « [notre] cœur [soit] lent à croire » (Lc 24, 25), nous ne pouvons pas oublier que la reconnaissance du sens de Pâques part de l'intérieur, c'est-à-dire de la reconnaissance de Jésus-Christ comme Seigneur, celui qui sauve. Augustin d'Hippone, le saint évêque de l'Église nord-africaine du IVe siècle, parlait de l'inquiétude  mise dans son cœur par le Christ, par celui que Dostoïevski appelait « notre dernière espérance », par ce Christ qui désira ardemment passer la Pâque avec ses amis et qui, dès lors, dès son dernier repas terrestre, voulut que la porte soit ouverte et l'invitation lancée à tous les peuples. Fernando Cardinal Filoni Grand Maître Source : Grand Magistère – avril 2022

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Nouvelles de la Terre Sainte

Début de la restauration du pavement du Saint-Sépulcre à Jérusalem

Lundi matin, au cours d'une cérémonie à laquelle ont participé les trois Églises chrétiennes responsables du statu quo du Saint-Sépulcre - l'Église grecque orthodoxe, l'Église catholique et l'Église arménienne - la première pierre a été levée pour commencer les travaux du sol de la basilique. La collaboration entre nous est importante, ont estimé les représentants des communautés chrétiennes. Le custode de Terre Sainte, le frère Francesco Patton, le patriarche grec-orthodoxe, Théophile III, et le grand sacristain du Patriarcat arménien, Sevan Gharibian, représentant le patriarche Nourhan Manougian, étaient présents ce lundi à la cérémonie de levage de la première pierre du projet de préservation et de restauration du sol de la basilique du Saint-Sépulcre à Jérusalem. Les travaux, qui font suite à ceux réalisés il y a environ six ans par le Patriarcat grec-orthodoxe sur le sanctuaire de la Tombe du Christ, sont menés par la Custodie de Terre Sainte en collaboration avec l'université La Sapienza de Rome, le Centre de conservation et de restauration "La Venaria Reale", l'École polytechnique de Milan et les entreprises Manens de Padoue et IG Ingegneria Geotecnica de Turin.  Une courte liturgie a eu lieu devant le sanctuaire de la Tombe, avec trois prières en grec, latin et arménien, rapporte la Custodie de Terre Sainte, puis Théophile III a pris la parole, rappelant l'expérience de la restauration précédente et exprimant son enthousiasme pour la poursuite des travaux. La collaboration des communautés chrétiennes pour la restauration du Saint-Sépulcre «La restauration de ce sanctuaire est un signe d'espoir pour le monde», a déclaré le patriarche grec-orthodoxe. «Nous sommes profondément reconnaissants à tous les experts qui ont rendu ce projet possible et nous sommes convaincus qu'il permettra de mener à bien le projet de restauration de la Rotonde de l'Anastasis, qui a débuté il y a des années, et du reste du sol de la basilique». Dans son discours, le custode de Terre Sainte a expliqué que la pandémie avait ralenti les projets sur le Saint-Sépulcre, mais qu'aujourd'hui, dans ce contexte historique, «la coopération aux travaux de restauration prend un sens différent, car c'est le lieu où Jésus est devenu la pierre angulaire de l'Église». L'archevêque Gharibian a également souligné l'importance de la coopération entre les différentes communautés chrétiennes pour les travaux de restauration, puis les représentants des trois communautés et des organismes concernés se sont rendus dans le couloir devant la sacristie franciscaine pour le levage de la première pierre du dallage à partir duquel commenceront les travaux, qui comprennent, entre autres, d'éventuels travaux de sécurité sur le sanctuaire de la voie, ainsi qu'une attention aux systèmes électriques, hydrauliques, mécaniques, spéciaux et anti-incendie. Les fouilles archéologiques se poursuivront pendant plus de deux ans Les travaux commencés ce lundi comprennent une fouille archéologique particulièrement complexe, qui durera plus de deux ans et demi.  «Le travail réalisé par les chercheurs de notre université dans l'un des lieux les plus sacrés pour les chrétiens et d'une grande importance historique et artistique est une source de fierté» , a déclaré la rectrice de La Sapienza, Antonella Polimeni, «et confirme le leadership de l'université au niveau international, également dans le domaine des sciences humaines» . Pour les activités archéologiques, coordonnées par Francesca Romana Stasolla du département des Antiquités, une équipe interdisciplinaire a été mise en place, composée d'archéologues du département des Antiquités, d'historiens et d'historiennes de l'art. En 2019, la Custodie de Terre Sainte, avait confié au département des Antiquités les recherches archéologiques liées au projet de restauration du sol de la basilique. Une base de données sur la basilique et son histoire a été créée, des solutions ont été étudiées pour rendre la documentation des objets plus efficace et plus rapide, et des missions ont été effectuées à Jérusalem pour coordonner et préparer les activités archéologiques, pour lesquelles le département a obtenu un permis de fouille des autorités israéliennes. Tiziana Campisi pour Cité du Vatican Source – Vatican News Photo : © archives photographiques personnelles lds

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Mgr Pizzaballa: comme les femmes au tombeau, partons à la recherche du Ressuscité

Mgr Pierbattista Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem, a présidé ce samedi 16 avril la célébration de la Vigile pascale solennelle, dans l’église du Saint-Sépulcre de Jérusalem. Devant le tombeau du Christ, il a appelé tous les chrétiens à aller proclamer la bonne nouvelle de la Résurrection à travers le monde. L’Évangile de cette Vigile pascale nous invite à méditer sur la place des femmes au tombeau, qui ont suivi Jésus tout au long de son ministère puis lui sont restées fidèles jusqu'à la fin, a expliqué Mgr Pizzaballa. L’archevêque s’est particulièrement arrêté sur «le courage de ces femmes» , premiers témoins qualifiés de l'évènement de la Résurrection. Ce sont elles, en effet, qui sont physiquement présentes non seulement pendant la Passion et la crucifixion, mais aussi jusqu'au moment même de l'enterrement, afin de pouvoir examiner en détail la manière hâtive dont Jésus est enterré. « Un geste de soin et d'attention, un vrai geste d'amour, que la mort ne peut arrêter» , a-t-il noté. Ce sont ces mêmes femmes qui, le premier jour de la semaine, découvrent la violation du Tombeau. «Luc insiste sur leur attitude très humaine: elles sont confuses et troublées (…). Mais, malgré leur peur, faisant preuve d’un grand courage, elles retournent raconter aux onze et aux autres disciples ce qu'elles viennent de vivre. Et ne sont pas crues.» Ces femmes «concrètes» possèdent un nom, et une mission : que la joyeuse nouvelle de la Résurrection soit annoncée pour la première fois. «Sans le courage de ces femmes, sans cet amour gratuit qui les a rendues capables de voir et de croire l'humainement impossible, les disciples seraient restés enfermés derrière leurs peurs» , a affirmé Mgr Pizzaballa. L’Église doit partir à la recherche du Ressuscité Le Cénacle est l'endroit «d'où l'Eglise doit partir à la recherche du Christ ressuscité», a ensuite médité Mgr Pizzaballa. Ce lieu est un message pour chacun de nous, et nous invite à nous aventurer dans le monde pour essayer d’y comprendre le sens caché des signes de la présence du Christ. Pourtant, tout comme les apôtres devant le tombeau vide, nous aussi sommes peut-être tentés de chercher Jésus «parmi les morts». «Nous sommes tentés de crier au Maître et de le supplier de mettre fin à la culture de la mort et de la destruction (…), au déracinement de civilisations entières et au sort de millions d'immigrants déplacés. Face à cette réalité, la joie de Pâques semble lointaine» , a reconnu le patriarche latin de Jérusalem. La Résurrection du Christ est pourtant bien une réalité que nous pouvons toucher, et non un fondement éthique fait de valeurs politiquement correctes, a-t-il affirmé. Depuis Pâques, le Christ Ressuscité est présent et à l'œuvre dans le monde. «Nous devons réapprendre à chercher ce fleuve (d’eau vive), comme les femmes de l'Évangile, comme Pierre et Jean.» Car «le Christ est l'espoir de ceux qui ne restent pas enfermés dans leur propre sécurité, qui s'aventurent à le trouver dans ce monde troublé». Il a souhaité que l’Église, où la joyeuse nouvelle de Pâques a été annoncée pour la première fois, soit un phare d'espoir pour le peuple de Dieu sur le chemin de l'Évangile. «Soyons les premiers à marcher ensemble, comme les femmes le matin du dimanche de Pâques ; soyons les premiers à courir pour annoncer la bonne nouvelle de l'espérance en la Résurrection, ensemble, sur la même route, en proclamant au monde la raison de notre espérance en Celui qui est vraiment ressuscité !» , a conclu Mgr Pizzaballa. Vatican News Photo : © archives photographiques personnelles lds;

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Les pèlerins de retour en Terre Sainte, la prière pour la paix dans les cœurs

La guerre en Ukraine, les nouvelles tensions entre Israéliens et Palestiniens ou la Covid-19, n'arrêtent pas les pèlerins en Terre Sainte. Il est possible d'atteindre les lieux de Jésus sans être dérangé, explique don Andrea Simone, guide de l'Œuvre romaine des pèlerinages -l’Opera Romana Pellegrinaggi-, qui, avec le recteur de la grotte de Nazareth, frère Bruno Varriano, invite tout le monde à s'unir à la prière pour la paix en ce mois marial. La Terre Sainte est à nouveau un carrefour pour les fidèles et les touristes, après deux années de pandémie et alors que la guerre en Ukraine secoue l'Europe et le monde. « L'aspiration à la paix s'accompagne d'inquiétudes, mais n'obscurcit pas la joie d'être des pèlerins sur les traces du Christ, » comme le raconte Simone Illiano, qui fait partie du groupe qui se trouve en Terre Sainte, sous la direction du père Andrea Simone, de l' Œuvre romaine des pèlerinages (ORP). «L'aéroport Tel Aviv-Ben-Gourion redevient un carrefour des cultures et des accents les plus disparates», nous écrit-il alors que le groupe visite des sites israéliens et palestiniens: «Juifs orthodoxes et chrétiens latins, musulmans, coptes et protestants reviennent sur les Lieux saints». «Des souks bondés de Jérusalem aux chemins moins connus de Galilée, qui traversent le désert et mènent à la Judée, tous les lieux pivots des sentiments religieux qui ont leurs racines historiques dans ces terres sont à nouveau bondés de pèlerins du monde entier» , se réjouit-il. Le message du Christ à travers le pèlerinage Simone Illiano nous dit que «les autorités israéliennes n'ont pas été prises au dépourvu face à la nouvelle vague touristique espérée qui s'est abattue sur le pays depuis le début de la nouvelle année: si le test covid effectué 72 heures avant le vol du pays d'origine est négatif, pour entrer en Israël, il est nécessaire de subir un autre test rapide, dont le résultat déterminera une éventuelle quarantaine dans l'établissement d'accueil» . De son côté, l'Œuvre romaine des pèlerinages n'a jamais cessé de travailler pour planifier la pleine reprise de sa mission: remplir sa fonction pastorale de diffusion du message du Christ à travers l'instrument du pèlerinage. La joie d'un retour aux grandes foules « Les théologiens parlent de la théologie du salut, ici nous découvrons la géographie du salut, » explique le père Andrea Simone, qui a participé au pèlerinage de juillet 2021 du groupe de prêtres et de journalistes marquant la reprise des voyages après les confinements. Dans ce cas, les lieux étaient certes accessibles dans une dimension particulière de recueillement silencieux, mais ils étaient aussi inhabituels en raison de l'absence de fidèles, qui sont toujours les pierres vivantes de l'église. Don Andrea se dit aujourd'hui enthousiasmé par le retour des pèlerins. Proximité du Pape avec la Custodie  Simone Illiano nous dit avoir ressenti l'écho des paroles que le Pape François a adressées aux frères de la Custodie de Terre Sainte lors de sa visite en mai 2014: «Si une présence chrétienne est encore possible en Terre Sainte, » avait souligné le Pape, « c'est grâce à vous» . Illiano rappelle que personne n'aurait pu imaginer que les années suivantes videraient les lieux de culte, obligeant les pèlerins à renoncer à l'un des voyages les plus édifiants pour la foi. Personne ne pouvait imaginer à quel point les événements pandémiques, insistant sur un pays déjà secoué par des affrontements géopolitiques non négligeables, allaient ébranler les petites réalités économiques locales. Et il affirme que dans ce contexte, l'importance de la Custodie se fait, plus que jamais, sentir. Il souligne combien le tourisme revêt une importance fondamentale pour l'économie locale. Le tourisme chrétien, en particulier, est la seule source de subsistance pour les quelques communautés chrétiennes qui vivent dans ces lieux et qui sont inévitablement affectées par les difficultés entre l'État d'Israël et les Territoires palestiniens. Il a ensuite rappelé l'importance de l'engagement des frères. À Bethléem, par exemple, «ils n'ont jamais cessé d'organiser des cours d'artisanat professionnel pour les enfants de la région, car la vente d'objets religieux aide les communautés locales». Prier pour la paix en et avec la Terre Sainte L'expérience de la foi est vécue de manière particulière par ces pèlerins, qui rentreront en Italie le mercredi 4 mai, également en raison des troubles et des épisodes de violence qui, entre Israël et les Territoires palestiniens, ont causé jusqu'à présent la mort d'au moins 15 Israéliens et 27 Palestiniens en quelques semaines. Il y avait une certaine appréhension au début du voyage, ont-ils expliqué, mais les assurances données par l'ORP, qui surveille et modifie en temps réel le parcours des visites en fonction de l'actualité, comme dans le cas de la visite de l'Esplanade des Mosquées, fermée par les autorités pour éviter l'exacerbation des tensions, ont été significatives. Plus significatif que jamais est l'appel à tous les croyants à s'unir dans la prière en profonde communion avec la Terre Sainte. Fausta Speranza pour Cité du Vatican Source – Vatican News Photo : © archives photographiques personnelles lds;

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Terre Sainte: «Jérusalem ne doit jamais devenir le monopole exclusif d’une seule religion»

Les évêques de la Coordination de Terre Sainte ont achevé, ce 26 mai, leur pèlerinage de solidarité annuel dans la région. Après cinq jours de rencontres avec les chrétiens locaux, ils réitèrent l'importance de la présence chrétienne en Terre Sainte. Et exhortent les catholiques occidentaux à y revenir en pélérinage. «Jérusalem est une ville juive, chrétienne et musulmane. Elle doit rester un patrimoine commun et ne doit jamais devenir le monopole exclusif d’une seule religion» . C’est ce qu’affirment les évêques de la Coordination de Terre Sainte (en anglais, Holy Land Coordination), originaires d'Europe et d'Amérique du Nord, qui ont achevé ce 26 mai leur visite dans la région. Créée en 2000 dans le but de soutenir les communautés chrétiennes de Terre Sainte, la Coordination de Terre Sainte prenait cette année pour thème de réflexion  «Jérusalem, lieu de l’âme - Une mère qui nous éduque et nous fait grandir» . Une occasion de redire au monde l’importance de la présence chrétienne dans la ville et en Terre Sainte, et d’attirer l’attention générale sur les difficultés économiques et politiques auxquelles les chrétiens locaux restent confrontés. Les cinq jours de rencontres et de colloques se sont ainsi tenus dans le contexte du récent décès de Shireen Abu Aqleh, journaliste chrétienne palestinienne, abattue dans la ville de Jénine le 11 mai dernier. Soutenir les communautés chrétiennes locales Citant les paroles du patriarche latin de Jérusalem, Pierbattista Pizzaballa, selon lequel «il est de notre droit et notre devoir de chrétiens de soutenir l’ouverture et l’universalité de la ville  », les évêques de la Coordination de Terre Sainte rappellent que «la communauté chrétienne est essentielle pour l’identité de Jérusalem, à la fois maintenant et à l’avenir» . Sa présence permanente est pourtant menacée par l’occupation et l’injustice, expriment-ils, et «beaucoup de ceux que nous avons rencontrés doivent faire face à la violence et à l’intimidation des groupes de colons, à des restrictions à leur liberté de mouvement ou à la séparation de leurs familles en raison du statut qui leur est accordé» , peut-on lire dans le communiqué concluant leur visite. Les évêques relèvent également «les préoccupations » exprimées au cours de leurs rencontres par la communauté chrétienne locale, «à cause des restrictions unilatérales à la liberté de culte imposées par la police israélienne pendant la Pâque» . Condoléances à la famille de la journaliste Shireen Abu Akleh Dans leur déclaration finale, les évêques ont également fait mention de l’assassinat de la journaliste chrétienne palestinienne Shireen Abu Akleh, et de «la profonde douleur et la colère des chrétiens locaux» pour cette mort et pour «l’attaque honteuse contre les participants à ses funérailles». Parmi les différentes problématiques signalées dans le texte figure également la dénonciation des «conditions de pauvreté» dans lesquelles «des personnes de toutes origines» sont contraintes de vivre également à cause de la pandémie. Au milieu de ces défis apparaissent cependant des signes d’espérance, ont tenu à témoigner les évêques. Parmi eux, la présence d’organisations chrétiennes qui assument la responsabilité du bien-être de leur communauté et de la société et qui «travaillent sans relâche pour soulager les difficultés et améliorer les vies» . «Nous avons rencontré des jeunes qui, malgré les violations quotidiennes de leurs droits humains fondamentaux, refusent d’être la dernière génération de chrétiens de la ville» , soulignent-ils également. Un appel à revenir en Terre Sainte La déclaration se termine par un appel aux pèlerins à retourner en Terre Sainte et à soutenir financièrement, autant que possible, les chrétiens de toute la région. «Il est essentiel que tous les pèlerins comprennent et s’engagent dans la réalité de la vie de la communauté chrétienne locale» , lancent-ils. «Un véritable pèlerinage en Terre Sainte devrait être un voyage de foi, de rencontre et de solidarité.» Le Pape François a affirmé de son coté la valeur universelle de Jérusalem, qui va au-delà de toute considération de nature territoriale. La Coordination de Terre Sainte souhaite qu' «inspirés par le Christ, notre paix, tous les chrétiens (...) contribuent à préserver le caractère sacré de la ville et à promouvoir une vision authentique de Jérusalem comme lieu de dialogue et d’unité.» Claire Riobé pour Cité du Vatican Photo : © archives photographiques personnelles lds;

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Terre Sainte : le retour des pèlerins entre soulagement et méfiance

Les frontières de l'Etat d'Israël ont rouvert en janvier 2022, après deux années de crise sanitaire. Entre soulagement et crainte face à l'avenir, guides et commerçants de Terre Sainte espèrent que l'été 2022 sonnera un retour à une «vie normale». Témoignages. Certains parlent d'un «soulagement immense» , d’autres, d’une «attente qui n’en finit pas» . Le retour des touristes en Terre Sainte, progressif ces derniers mois, est inégal selon les territoires. Dans des lieux de pèlerinage tels que Jérusalem, ou Nazareth en Israël, des dizaines de groupes affluent depuis février vers les sanctuaires et hôtels. La plupart, originaires des Etats-Unis et d’Europe. En territoires palestiniens, les conséquences économiques de la crise pèsent toujours lourdement sur les locaux. Dans les villes de Bethléhem ou de Jéricho, à proximité du site du Jourdain, les guides et commerçants attendent désespérément le retour des pèlerins. Une reprise en dents de scie  On se souvient de 2019 comme d'une année record en terme d’affluence touristique en Terre Sainte. C'était avant que la pandémie de Covid-19 ne mette brutalement fin aux vols dans la région et laisse sans travail des milliers d'employés de cette industrie. Après plus d'un an et demi d'arrêt, le tourisme a timidement repris en novembre 2021, lorsque l’Etat israélien a ré-autorisé l'ouverture de ses frontières. Une décision sur laquelle il est revenu en décembre, avant de finalement autoriser les vols touristiques vers Israël en janvier 2022, sous respect de strictes mesures sanitaires. Selon l’Association du transport aérien international, en février dernier, les voyages en Israël étaient ainsi toujours inférieurs de 60 % à leur niveau d’il y a trois ans. Par la suite, le déclenchement brutal de la guerre en Ukraine, le 24 février 2022, a freiné de nombreux départs en voyage, constatent les guides touristiques sur place. La flambée des prix du gaz ou du blé à l’international, et l'inflation générée, a dissuadé beaucoup de voyager. Un «soulagement incroyable» George Safar est guide francophone de Terre Sainte, basé à Haifa et à Jérusalem. «Je peux dire que j’ai travaillé quasiment en continu avec des groupes importants. On revit après deux ans de stress », témoignage-t-il. Ce catholique de rite syriaque s'inquiète d'une possible fermeture des frontières, si la situation sanitaire venait de nouveau à se déteriorer. Il partage cependant sa joie d'avoir pu recommencer à travailler, et demande à tous les pèlerins de penser à venir dans les mois à venir en Terre Sainte. Son soulagement est partagé par Laure Joubran, théologienne chrétienne habitant à Nazareth, en Israël. Elle et son mari tiennent depuis 20 ans une entreprise de bus touristique. Leur vie de famille, rythmée à l'année par la venue des pèlerins, a repris peu à peu un cours normal ces derniers mois. «On revit, ça a été juste un soulagement incroyable» , raconte-t-elle. «Les gens continuent de prier et d'espérer» La réalité à autre à Bethléem, en territoire palestinien, où 90% de l’économie dépend de l’industrie touristique. Les pèlerinages n’ont pas repris au même rythme qu’en Israël et les guides et commerçants travaillent aujourd’hui à 30% de leur rythme habituel. Le père Rami Asakrief, ofm, est frère franciscain et l'actuel prêtre de la paroisse latine de Bethléhem. Il continue de soutenir spirituellement les habitants, dont l’attente des pèlerins semble n’en plus finir. «Les gens continuent de prier et d'espérer, mais les résultats se font attendre. Je sais que le Seigneur est toujours avec nous, et c'est ce que je preche à mes paroissiens ici (...) », indique-t-il. Plusieurs centaines d’employés des hôtels et restaurants de Bethléhem ont dû quitter leur poste pour trouver du travail à Jérusalem. Tous espèrent que la saison estivale permettra à la ville de retrouver, en partie du moins, les touristes qui remplissaient ses rues ces deux dernières années. Claire Riobé pour Cité du Vatican Photo : © archives photographiques personnelles lds;

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Jérusalem: «l’absence de garantie internationale a mené à la victoire des colons»

 Après deux décennies de bataille juridique, le patriarcat grec-orthodoxe de Jérusalem, situé en vieille ville, vient de perdre deux biens fonciers, au profit de l'organisation juive ultra-nationaliste Ateret Cohanim. Entretien avec Mgr Shomali, vicaire du Patriarcat latin de Jérusalem. C'était une «bataille perdue d'avance» . La Cour suprême israélienne a validé, le 8 juin au soir, l'acquisition de biens fonciers de l'Église grecque-orthodoxe dans la vieille ville de Jérusalem par une association de colons israéliens. Après près de vingt ans de procédures juridiques, l'organisation ultra-nationaliste juive Ateret Cohanin est désormais autorisée à occuper trois hôtels localisés dans les quartiers chrétiens et musulmans de la vieille ville. Une menace physique, religieuse et culturelle Pour Mgr William Shomali, vicaire du Patriarcat latin de Jérusalem, la perte de ces propriétés va modifier l’aspect du quartier chrétien de Jérusalem-Est. «Les deux hôtels situés dans notre quartier peuvent accueillir des centaines de colons, qui sont armés et violents. Pour nous, cela signifie qu'ils peuvent, à n’importe quel moment, arrêter la circulation du quartier chrétien, arrêter les processions du Patriarcat latin, ou encore nous faire subir des vexations en toute impunité» , avertit-il. Une menace physique, religieuse et culturelle à venir, estime-t-il, dont les Palestiniens chrétiens seront les premières victimes. «Nous ne voulons pas que notre quartier devienne un quartier de colons. Pour nous, c'est comme si nous achetions deux grands hôtels à Mea Shearim [quartier juif ultra-orthodoxe de Jérusalem-Ouest, ndltr]. Chacun doit avoir son espace pour respirer» , insiste-t-il. Mgr Shomali reconnait «une faiblesse de la part du patriarcat orthodoxe» , dont les employés ont reçu des «pots de vins» en 2004, les poussant à signer avec Ateret Cohanin la vente des deux hôtels. Le vicaire patriarcal de Jérusalem signale cependant une «sympathie de la Cour israélienne envers les colons», qui a fait de cette question juridique une bataille perdue d'avance pour les chrétiens de la vieille ville. Judaïsation de la vieille ville Des colons d'Ateret Cohanin avaient déjà pris possession, le 26 mars 2022, d'une partie de l'hôtel Petra, sans qu'un ordre d'éviction n'ait été émis, et alors que l'affaire n'était pas encore tranchée par la Cour israélienne. Pour le Patriarcat grec-orthodoxe, la décision du 8 juin dernier est «injuste» ; elle enterine des méthodes  «malhonnêtes et illégales» de la part des colons, dans l'un des endroits les plus symboliques de la présence arabe musulmane et chrétienne de Jérusalem. Mgr Shomali dénonce de son côté un mouvement de judaïsation de la vieille ville, déjà entamé ces dernières années. L'entrée du quartier chrétien, où passe la route de la Porte Neuve, serait à titre d'exemple devenu «un bar à ciel ouvert». Les Israéliens y vont et viennent «pour boire une bière ou un café» , souligne-t-il, participant à transformer d’un des rares espaces toujours réservés aux chrétiens palestiniens. Absence de garantie internationale Mgr Shomali demande aujourd'hui à ce que le statut de Jérusalem soit protégé, de sorte que toutes les communautés et tous les pèlerins puissent y circuler sans menace. «Jérusalem doit être une ville ouverte à tous, avec des droits égaux pour tous, où chacun respecte l’autre» , exige-t-il. Reste aux communautés chrétiennes à demander des garanties à la communauté internationale, pour protéger le statut particulier de Jérusalem. «Nous n’utilisons jamais la violence (...). La seule chose que nous pouvons faire, c'est de parler et mettre la pression. Des promesses orales ne suffisent pas, nous le voyons très clairement ici: l’absence de garantie internationale a mené à la victoire des colons» , affirme Mgr Shomali. La justice israélienne doit encore trancher sur un autre volet de cette bataille juridique, concernant le sort des résidents palestiniens qui ont le statut de «locataires protégés» , selon Assaad Mazzawi, avocat du patriarcat grec-orthodoxe. Entretien réalisé par Claire Riobé – Cité du Vatican www.vaticannews.va Photo : ©  Patriarcat Latin de Jérusalem

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Quête du Vendredi Saint: en Galilée, un nouveau lycée chrétien à Cana

Frère Roger Marchal ofm est l’actuel Commissaire de Terre Sainte pour la Belgique et la Belgique. A l’occasion de la quête annuelle du Vendredi Saint, organisée dans les églises du monde entier et destinée à soutenir les chrétiens de Terre Sainte, il revient sur l’un des projets financés par la Custodie franciscaine, en 2022. Et nous partage les difficultés rencontrées par les chrétiens locaux, durement touchés par deux années de pandémie. Chaque année, les offrandes recueillies pour la quête du Vendredi Saint servent à aider l’Église de Jérusalem et du Moyen-Orient, afin de soutenir les Lieux Saints et la communauté chrétienne locale. Récoltées le jour du Vendredi Saint par les Commissaires - les intermédiaires entre les Églises du monde et les Franciscains de la Custodie de Terre Sainte -, ces sommes servent directement à soutenir les chrétiens orientaux, à travers des initiatives tant caritatives et éducatives que sociales. À long terme, la quête du Vendre Saint cherche à maintenir la présence des chrétiens arabes sur place. En 2022 et 2023, une partie de la quête du Vendredi Saint permettra la construction d’un lycée à Cana, ville de Galilée située à quelques kilomètres de Nazareth, où se trouve le sanctuaire du changement de l’eau en vin par le Seigneur. Cana, ville de 23 000 habitants composée à 10% de chrétiens et 90% de musulmans, abrite une communauté franciscaine dont la présence remonte à 1641. La construction d'un lycée sur place doit permettre aux élèves chrétiens comme musulmans d’être scolarisés jusqu’au baccalauréat. L’établissement multiconfessionnel devrait ouvrir ses portes en mai 2023, après 7 ans de travaux. Le projet est porteur d'espoir pour les jeunes chrétiens de la région, dont un grand nombre est poussé, en raisons de difficultés économiques, à émigrer à l'étranger. Le reste des sommes récoltées servira ainsi à soutenir financièrement les chrétiens de l'Église de Jérusalem, particulièrement impacté par l'arrêt du tourisme en 2020 et 2021, en raison de la pandémie. Le frère Roger Marchal, Commissaire de Terre Sainte pour la France et la Belgique, détaille pour Vatican News les enjeux de la quête de ce Vendredi Saint 2022 pour les chrétiens du Moyen-Orient. Claire Riobé pour Cité du Vatican Photo : © archives photographiques personnelles lds

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Ordre Équestre du
Saint-Sépulcre de Jérusalem
Parvis de la Basilique 1
1083 Bruxelles
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