Version de test

Nouvelles de l'Ordre

Journée des familles 2023

Journée des familles à Grimbergen

Lire plus
Le mot d’ordre après la pandémie : le dialogue

Les relations internationales de l’Ordre se développent Avec la fin de l'urgence pandémique, il faut réactiver les contacts extérieurs et les événements de nature à faire connaître l'Ordre du Saint-Sépulcre et son action caritative en Terre Sainte. En un mot : dialoguer. Dialoguer signifie parler avec l'attitude de quelqu’un qui encourage chaleureusement la réponse de l'autre : la rencontre présuppose la proximité physique, qui a fait défaut ces derniers temps, de sorte qu'aujourd'hui le désir de se parler selon la règle d'or proposée par le livre biblique du Siracide est d'autant plus vif : « Ne réponds pas avant d’avoir écouté, et n’interromps pas celui qui parle » (11,8). Au sein de l'Ordre du Saint-Sépulcre ce dialogue renouvelé a pris différentes formes. Chaque jour, le Cardinal Grand Maître reçoit des ecclésiastiques de passage à Rome, avec lesquels il discute de l'évolution de l'Ordre, prenant en compte les observations sur les différentes sensibilités des fidèles du monde entier, tout en renforçant leur sentiment d'appartenance à l'Ordre. C’est souvent l'expérience passée du cardinal Filoni en tant qu'expert des problèmes de l'Extrême-Orient et de la Chine en particulier, ou en tant que nonce dans d'importants pays du Moyen-Orient comme l'Irak ou la Jordanie, qui génère les demandes pour ces rencontres. Ainsi, grâce au prestige et au charisme du Grand Maître, le point de référence que représente l'Ordre dans le contexte international complexe de dangers et de tensions se renforce. Le Gouverneur Général, à son tour, fort d’une expérience acquise au cours de ses 46 années au service de la diplomatie de son pays, a élargi ces derniers mois ses contacts avec les membres du Corps diplomatique accrédité à Rome. Il faut noter en particulier le lien avec le nouvel ambassadeur d'Italie auprès du Saint-Siège, Francesco Di Nitto, un ancien collègue du Gouverneur et un bon ami et connaisseur de l'Ordre, qui a également servi dans le passé comme consul d’Italie à Jérusalem. Mais les contacts du Grand Maître et du Gouverneur s'étendent également aux représentants des pays des zones où l'Ordre pourrait ouvrir de nouvelles Lieutenances, en Afrique, en Amérique latine et en Orient. Les rencontres sont parfois bilatérales, parfois collectives, avec de petits groupes d'ambassadeurs d’une même zone géographique ou de la même langue. Les contacts avec les autorités politiques ne manquent pas : parmi les plus importantes, on peut citer l'audience accordée par Felipe VI d'Espagne au Cardinal Grand Maître à l'occasion de la remise du Collier de l'Ordre au souverain espagnol, le 1er avril 2022 au palais de la Zarzuela, audience précédée de rencontres au ministère espagnol des Affaires étrangères à Madrid pour le Gouverneur Général, ou encore, le mois précédent, l'invitation du Lord-Maire de la City of London, Vincent Keaveny, à un banquet solennel en l'honneur de l'Ordre du Saint-Sépulcre à la prestigieuse Mansion House, banquet auquel ont assisté plus de 250 invités, et au cours duquel le Gouverneur Général a pris la parole avec le Vice-Gouverneur Général, Enric Mas, le Lieutenant pour l'Angleterre et le Pays de Galles, Michael Byrne, le Lieutenant pour l'Irlande, Peter Durnin, et le Président de la Commission pour la Terre Sainte, Bartolomew McGettrick. Dans ce contexte, des membres du Gouvernement ou des représentations de parlementaires étrangers sont également reçus au Palazzo della Rovere. Parallèlement, les visites guidées du Palazzo della Rovere par des chercheurs et des amateurs d'art ont repris, ainsi que l'organisation d'événements dans les splendides salles du bâtiment après la longue interruption due aux restrictions sanitaires pendant la pandémie. Avec l'achèvement des travaux de restauration, réalisés sous la supervision attentive de la Surintendance, les fresques du Pinturicchio et le célèbre plafond des demi-dieux attirent de plus en plus de visiteurs italiens et étrangers qui, avec la fin des restrictions et la réouverture des frontières, reviennent en grand nombre à Rome et sont curieux de découvrir des monuments qui ne sont habituellement pas ouverts au public. Les événements récemment organisés dans les salles du Palazzo della Rovere comprennent des présentations de livres, des avant-premières de films, des débats et des tables rondes sur des sujets chers à notre foi, des interviews et des enregistrements de films destinés à être diffusés dans le monde entier. Les initiatives sont donc très diverses, mais elles ont toutes un seul objectif bien précis : faire connaître l'Ordre du Saint-Sépulcre et son action caritative en Terre Sainte, en utilisant les technologies modernes et le prestigieux instrument dont dispose l'Ordre, le palais qui lui a été attribué par Pie XII dans les déjà lointaines années 1950. Tout comme dans la célèbre parabole de l'Évangile où le maître, partant pour un long voyage, attribue différentes quantités de talents à ses serviteurs, afin qu'ils puissent les faire fructifier selon leurs capacités, de même l'Ordre souhaite utiliser au mieux le précieux « talent » que représente le palais que le cardinal Domenico della Rovere fit construire pour accueillir dignement ses hôtes les plus illustres et qui, au cours de sa longue histoire, a accueilli des souverains, des princes, des cardinaux et des artistes. Source : Grand Magistère – mars 2022

Lire plus
Une Pâque à vivre

Une réflexion du Grand Maître Les Chevaliers et les Dames du Saint-Sépulcre de Jérusalem célèbrent la Pâque du Seigneur ressuscité dans la joie et la foi. Pour nous, c'est un jour spécial. Notre esprit nous ramène en Terre Sainte et à la Basilique du Saint-Sépulcre où notre Ordre trouve son sens et sa motivation. Le souvenir de ce lieu sacré, visité lors de pèlerinages qui ont changé notre perception du récit évangélique, nous permet de vivre la même expérience que les hommes et les femmes qui ont rencontré le Seigneur ressuscité. « J’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous » (Lc 22, 15). Le sentiment de Jésus qui a passé la grande fête juive avec ses amis, selon la coutume mosaïque, n’a pas pris fin avec ce dernier repas ; au contraire, il est resté vivant et manifeste, à tel point que Jésus leur a demandé de répéter à jamais ce banquet : « Faites cela en mémoire de moi »  (Lc 22, 19). Un désir qui devient ensuite un sacrement, c'est-à-dire un gage de foi, en mémoire du Seigneur, un acte sacré et puissant en raison de la grâce qui nous est donnée. Nous pouvons dire que ce désir du Seigneur, c'est-à-dire cette invitation à participer à la Pâque, nous parvient à l'occasion de l’anniversaire liturgique de l’année en cours et s'étend partout où une Eucharistie sera célébrée dans le monde. Nous sommes donc nous aussi invités à entrer dans la Pâque du Seigneur, en mémoire de sa passion, de sa mort et de sa résurrection. Mais qu’est-ce que cela signifie entrer dans la Pâque de Jésus ? Dans le cas des disciples, il y avait de l’amitié, une relation de longue date renforcée par une attraction fortement accrue au fil du temps par le dialogue, par de nouvelles prédications, par un pèlerinage au cours duquel ils avaient été témoins d'événements prodigieux et par une miséricorde envers les plus petits et les malades qui surprenait et étonnait tout le monde. Jésus parlait de Dieu, et il en parlait comme le Père  ; il n'était pas intéressé par une religion exclusiviste et intolérante. Pour Pierre et les autres, il y avait donc une multitude de liens. Mais pour nous ? Il s'agit d'une question réelle, non rhétorique, sérieuse, d'autant plus que pour beaucoup aujourd'hui, entrer  dans la Pâque a le goût d'un rituel, du passé, d'un événement qui sort des pages d'une histoire lointaine, qui plus est dans un contexte socioculturel souvent fait d'indifférence à l'égard de tout ce qui est sacré, un contexte dans lequel on enterre les nouvelles et les faits, même quand ils sont dramatiques ; contre l'indifférence, il n'y a pas grand-chose à faire ; on peut, en revanche, surmonter l'ignorance avec un zeste de curiosité. Entrer  dans la Pâque dans un contexte de foi signifie revivre l'événement central de la foi chrétienne. C'est à travers Pâques que nous comprenons la grandeur du mystère de l'Incarnation de Dieu en Jésus. Si Jésus n'était pas ressuscité, prêchait saint Paul aux Corinthiens, la foi chrétienne serait vaine ! (1 Cor 15, 14). Avec Pâques, nous approchons le mystère de la résurrection du Seigneur et de cette première rencontre avec les disciples qui deviendra le jour où l’on commémore (dimanche) le Seigneur ressuscité. La résurrection de Jésus fut quelque chose d'incroyable ! La Pâque nous rapproche de l'expérience de Pierre, Jean, Thomas et des autres disciples, d’hommes et de femmes tous profondément troublés par la fin dramatique du Maître qu'ils retrouvent ensuite vivant. C'est Jésus lui-même qui les sort de ce trouble profond : Voici que je suis de nouveau avec vous, regardez mes mains, mes pieds et mon corps, qui portent les marques de la passion (cf. Lc 24, 39) ; souvenez-vous des paroles que je vous ai dites : ils m'ont haï sans raison (cf. Jn 15, 25) ; je reviendrai au milieu de vous (cf. Jn 14, 28) et je vous donnerai l’Esprit de vérité (cf. Jn 16, 7) qui procède du Père et témoigne de ma mission (cf. Jn 15, 26-27). C’est sur cet événement qu’est fondée la foi de l’Église ! Face à Jésus à nouveau vivant qui se laisse voir et toucher, les disciples, les femmes et les autres ne le regardent pas comme par le passé, comme avant sa mort ; ils le regardent avec l'humilité d'une confiance qui fait naître un nouveau lien, non seulement anthropologique, mais également théologique, c'est-à-dire un lien qui a traversé la douleur, la mort et le désarroi du cœur, et qui a été purifié ; c'est l'expérience ultime qui unit Jésus à l’homme et à sa divinité et qui fait d'eux ses apôtres dans le monde. À Pâques, Jésus nous attire à lui de la même manière, comme ses amis, parce que nous aussi nous avons besoin d'être avec le Christ et de le rencontrer, de sentir son regard bienveillant, non pas scandalisé ou inquisiteur, un regard qui ne nous juge pas mais qui est le messager de cette paix avec laquelle il a salué et réconcilié les disciples pour la première fois après sa résurrection : La paix soit avec vous ! (cf. Lc 24, 16). Pâques nous rappelle que dans nos vies, Dieu n'est pas un spectateur indifférent, même si c'est parfois la perception que nous en avons, traumatisés par le mal qui nous tourmente, les violences qui nous entourent et le « silence » de Dieu ; Jésus ne reste pas enseveli par la mort et notre incrédulité. Comme avec les deux disciples sur la route d'Emmaüs, il nous accompagne, nous, voyageurs, il se fait connaître par les signes de l'esprit, il réchauffe nos cœurs en donnant un sens à nos questions, il se met à table avec nous, il prend et rompt le pain de la foi, il prononce la bénédiction, il nous donne la nourriture des sacrements, du pardon et de la grâce, et laisse nos yeux s'ouvrir lentement. Bien que « [notre] cœur [soit] lent à croire » (Lc 24, 25), nous ne pouvons pas oublier que la reconnaissance du sens de Pâques part de l'intérieur, c'est-à-dire de la reconnaissance de Jésus-Christ comme Seigneur, celui qui sauve. Augustin d'Hippone, le saint évêque de l'Église nord-africaine du IVe siècle, parlait de l'inquiétude  mise dans son cœur par le Christ, par celui que Dostoïevski appelait « notre dernière espérance », par ce Christ qui désira ardemment passer la Pâque avec ses amis et qui, dès lors, dès son dernier repas terrestre, voulut que la porte soit ouverte et l'invitation lancée à tous les peuples. Fernando Cardinal Filoni Grand Maître Source : Grand Magistère – avril 2022

Lire plus
Ordre Équestre du
Saint-Sépulcre de Jérusalem
Parvis de la Basilique 1
1083 Bruxelles
Newsletter

Le présent site internet place des cookies. Les cookies essentiels sont nécessaires au bon fonctionnement du site et ne peuvent pas être refusés. Les autres cookies sont optionnels et ne seront placés que si vous les autorisez. Consultez notre politique en matière de cookies pour en savoir plus.